C’était le samedi 11 octobre, à Neuilly-sur-Marne : une demi-journée d’échanges, entre jeunes et intervenants, axée sur les problématiques propres aux jeunes; avec des propositions d’outils pour améliorer la communication intergénérationnelle et l’accompagnement vers une meilleure insertion socio-professionnelle. Résultat : des intervenants de qualité, des échanges riches et passionnés, des témoignages de jeunes franco-ghanéens forts de leur double culture,… un événement historique prometteur, à vous les jeunes d’en imaginer les suites !!

Mot de bienvenue d'Alfred Ohene-Akonor, président de SANKOFA et vice-président du CAGEF  De gauche à droite : Sandy Asare (CAGEF), Jean-Pierre Maljean (adjoint au Maire de Neuilly-sur-Marne), Alfred Ohene-Akonor, Hamédy Diarra (vice-président du FORIM)

Mot de bienvenue d’Alfred Ohene-Akonor, président de SANKOFA et vice-président du CAGEF De gauche à droite : Sandy Asare (CAGEF), Jean-Pierre Maljean (adjoint au Maire de Neuilly-sur-Marne), Alfred Ohene-Akonor, Hamédy Diarra (vice-président du FORIM)

Témoignage : Michel Agyei est ingénieur chez Renault. Il s’est fortement investi dans la préparation du Forum et plaide pour un plus grand investissement des jeunes dans la vie associative, qui peut leur ouvrir des portes et les mener vers la réussite :

“Le but du Forum est de sensibiliser les jeunes aux problématiques qui les concernent, en particulier leurs difficultés d’intégration, et de proposer des solutions et un accompagnement approprié en vue d’un avenir meilleur. Une des causes des problèmes d’intégration provient des difficultés des premières générations de migrants ghanéens, anglophones, à s’adapter à la langue et à la culture française. Ces difficultés à affronter au quotidien ne leur permettaient pas de guider au mieux leurs enfants et de les accompagner vers la réussite.
A présent il est temps de changer tout ça ! Il est temps de nous rendre compte que nous aussi, malgré nos origines, nous avons notre place dans cette société. Il faut que nous fassions le nécessaire pour réussir et grandir là où nous avons grandi avec nos deux cultures : la culture française et nos racines africaines.

L’insertion sociale et professionnelle est un élément clé pour nous faire entendre et nous faire remarquer. Notre participation à la vie associative peut être un moyen, qui permettrait de se donner un rôle, d’avoir un statut et d’être reconnu dans nos environnements respectifs. Il n’existe à ce jour aucune association de jeunes ghanéens.Nous pouvons créer nos propres associations, en faisant appel à la solidarité intergénérationnelle et au soutien de nos aînés qui nous tendent la main aujourd’hui. Ce Forum est d’ailleurs un bel exemple de solidarité : il a été organisé par un groupe de jeunes, motivés, investis et encadrés par des adultes qui avaient déjà une expérience de la vie associative. C’est dans cette optique de création d’association de jeunes que ce Forum pourra porter des fruits et être suivi d’actions concrètes qui nous aideront à réussir !”